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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 16:37
Même si ça m'arrive de regarder des japanimes, en ce qui concerne les mangas, j'en ai lu très peu... et parmi ceux que j'ai, de plus, terminés... eh ben je crois que Noritaka est le seul que j'ai vraiment réussi à achever. Il faut dire aussi que les mangas à la française, je trouve ça plus facile à lire (ne riez pas, je ne sais jamais comment il faut lire les mangas d'habitude ^^).


Auteurs : Hideo Murata et Takashi Hamori
Nombre de volumes :
18
Editions :
Glénat


Le jour de la rentrée est propice à la prise de bonnes résolutions. Pour Noritaka Sawamura, qui rentre en seconde, c'est décidé: plus jamais il ne fera l'objet des quolibets des autres élèves. D'autant plus que la jolie Nakayama est dans sa classe et qu'il désire lui faire bonne impression. Mais c'est sans compter sur sa malchance habituelle: Nakayama reçoit par sa faute une balle de baseball en pleine figure et prononce cette sentence sans appel : "Je déteste les faibles !"

Piqué au vif et désirant tout faire pour gagner le coeur de Nakayama, Noritaka s'inscrit dans un club de Shûdô dont les seuls membres sont Tchan-Poua, un étudiant thaïlandais, et le coach Maruyama. Commence alors un long et souvent déroutant entrainement. Et oui, il ne suffit pas d'ingurgiter des blancs d'oeufs pour ressembler à Rocky ! Au programme : se frapper les jambes avec des bouteilles en verre, livrer du lait, ou donner à manger à un chat qui n'a pas l'air d'aimer autant le Whiskas que dans la pub ...
Mais bien sûr Noritaka progressera surtout au rythme de ses affrontements avec des représentants d'autres sports de combat, et ils seront nombreux à vouloir affronter notre étoile montante de la baston !


Noritaka appartient plutôt au genre comique : s'il est tourné vers l'action, il l'est encore plus vers l'humour né du quotidien d'un lycéen, notamment du rapport qu'il entretient avec les autres filles (généralement très belles) et garçons (ses amis ou concurrents).

L’action (combats) est alternée avec l’humour, point fort du manga, qui est souvent né de la particularité des entraînements, ce qui fait l’une des spécificités de ce manga : proposer une façon différente de gagner des combats.


Le style graphique est plutôt agréable, bien dans le style manga : avec une bonne expression des personnages et des mouvements, on peut mieux suivre les techniques (un peu particulières !) de combat et les émotions des personnages.


Les personnages développent chacun une personnalité : Noritaka développe plusieurs aspects qui font de lui le héros du manga, Nakayama montre quel est son style d’homme...

Les techniques de combat des adversaires de Noritaka sont très variées, ce qui rendent les combats eux-mêmes variés et peu similaires entre eux.


On peut, par contre, regretter quelques faiblesses dans les derniers volumes : la fin s’avère être moins soignée et apparaît en rupture de la trame du manga, qui propose plutôt une alternance entre les combats et leur espacement, qui permet d’étoffer le scénario et de montrer un peu d’humour ^^

Alors que la fin n’est quasiment qu’une succession de combats ; de plus, elle semble avoir été un peu abrégée, car des moments qui auraient pu être des moments-clés de la fin du manga ont été purement et simplement sautés (alors que le suspense est tout de même assez grand !).

 

Finalement, il n’y a pas nécessairement besoin d’être amateur de combats ou de baston pour lire ce manga, qui repose principalement sur l’humour né à la fois du quotidien d'un lycéen, du rapport qu'il entretient avec les autres et des combats particuliers. Il suffit plutôt d’aimer l’humour pour pouvoir apprécier le manga, qui est finalement très bien fait dans l’ensemble.



Annexes


Source complémentaire

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 09:59
 
Ah, Jump! A l'époque, je ne devais vraiment pas être fan de Dance Dance Revolution, et d'ailleurs, ça se manifestait par mes piètres scores lors de mes débuts sur ce jeu. Force est de constater qu'avec un peu de persévérance... il y a de quoi devenir accro !


Auteur : New Age
Année : 2003
Support : RPG Maker 2000
Langue : Anglais


Scénario

Ca va être un peu dur de le donner, puisqu’il n’y en a pas !
Ce jeu est en fait un simulateur de danse (pour ceux qui connaissent Dance Dance Revolution / DDR, par  exemple Stepmania, ça devrait vous parler), mais au lieu d’utiliser vos pieds pour faire des pas de danse, vous utilisez vos doigts pour appuyer sur les flèches du clavier (à moins que vous teniez absolument à faire comme dans un vrai simulateur, mais ça risque de vous coûter un peu cher de danser sur votre clavier).
On pourrait se dire que l'idée est un peu saugrenue, mais pour un jeu conçu sous RPG Maker, c'est quand même très original.


Graphismes

Pour une fois, ce n’est pas le plus important, puisque le jeu repose surtout sur la musique et le gameplay. Mais les graphismes ne sont quand même pas à négliger.
Ici, on a des wallpapers adaptés à chaque musique avec des styles plutôt variés (du style manga à une espèce de fond marin abyssal) mais qui restent quand même beaux et agréables à regarder. Un petit bémol toutefois : certaines images attirent un peu l’œil et sont un peu flashy, ce qui donne parfois envie de regarder plus l’image de fond que les flèches qui défilent ou qui peut donner parfois mal aux yeux.
 
Aussi kawaii que soit le background, il pète les yeux.


Musiques


Les musiques sont tirées de Dance Dance Revolution. Ce sont des musiques plutôt techno. Personnellement, je n'aimais pas trop ce style pourtant indispensable pour ce style de jeu, mais c'est plutôt une opinion personnelle, car finalement je les ai bien aimées.
Elles sont quand même plutôt variées (il y en a une qui m’a fait penser à du rap et une autre à un générique de dessin animé japonais) et leur avantage, c’est qu’elles sont rythmées, et c’est donc plus simple pour faire certains pas (on s’accroche par exemple à un "yo !" répété une dizaine de fois). Mais, de toute façon, les pas ont été très bien coordonnés avec la musique. D’où l’enquiquinement pouvant être provoqué par un PC qui rame. Et soyez bien sûrs de ne pas faire autre chose en même temps qui saboterait le rythme !

Techniquement parlant, elles sont de bonne qualité, mais elles sont au format .wav (limitation de RPG Maker 2000) qui est assez lourd, ce qui a eu pour effet de limiter le nombre de musiques disponibles.
Vous pouvez jouer avec Ebanis...


Gameplay

L’élément clé du jeu.
Pour un jeu de ce type, c’est quelque chose du genre "appuyer sur la bonne flèche pile au bon moment" en rythme. Comme pour le DDR quoi.
Selon le moment où on appuie sur la flèche, on peut avoir :
- Perfect ! si on appuie pile poil au bon moment
- Good ! si on appuie... pas pile poil au bon moment
- Manqué ! (mais on ne vous l’indiquera pas) si... on manque son coup.

Le gameplay est très bien réalisé car bien coordonné au rythme, mais on se retrouve tout de même avec une sorte de squelette de DDR, le gameplay de DDR comportant des éléments supplémentaires comme des combinaisons de style "Gauche + Droite", des variations de rythme ou de vitesse...
Cela dit, RPG Maker limitant les possibilités, la programmation reste quand même de bonne qualité. De plus, le fait de proposer un système plus simple peut aussi avoir des avantages, par exemple, il est plus simple de débuter avec moins de flèches qui vont dans tous les sens à une cadence infernale ^^.

... mais il est aussi possible de jouer avec Sei.


Difficulté

Si vous êtes novice, vous risquez d’enchaîner les E ou les D au début, mais c’est essentiellement une question d’adaptation (à moins que vous ne soyez vraiment dégoûtés) car on peut passer assez vite aux C, aux B puis aux... A (mais pas dès le départ quand même sauf si vous êtes vraiment très doués). Et les AA, je n’en parle pas... mais c’est faisable.
Donc il est plutôt conseillé de s’entraîner sur les mêmes chansons au début, les moins difficiles de préférence. D’autant plus que plus on connaît une chanson, plus c’est facile de s’accrocher au rythme !
Et la difficulté se manifeste aussi dans chaque chanson : certaines ont un rythme plutôt lent (même si elles ne sont pas accessibles dès le début) et d’autres très rapide, le reste ayant un rythme "normal". D'ailleurs, le niveau de difficulté est indiqué par un chiffre dans une main lorsqu'on sélectionne une chanson (l'indice allant de 2 à 9, 9 le plus difficile).

La difficulté est quand même assez bien dosée, et au début c’est essentiellement de l’adaptation.
De toute manière, certaines chansons qu'il est possible de trouver sur Stepmania ou en DDR peuvent être beaucoup plus dures, donc... là ça reste simple.
 


Durée de vie

Au début vous n’avez accès qu’à quatre chansons, mais vous pouvez en débloquer huit autres grâce aux "Milestones" : ce sont les procédés qui permettent de débloquer une chanson.
Vous pouvez en débloquer selon :
- le nombre de fois que vous avez joué les musiques
- la note que vous pouvez obtenir : selon le nombre de "Perfect !", "Good !" ou... "Manqué !", vous avez une note entre AA et E à la fin de la musique qui se calcule d’abord en fonction du nombre de "Perfect !" : AA pour au moins 98 % de "Perfect !" , A pour au moins 90 %... et D pour moins de 70 % de"Perfect !" .Et si vous avez plus de 25 % de "Manqué !", vous avez E et Game over direct...
- votre meilleur combo : lorsque vous réalisez une chaîne de plusieurs "Perfect !" d’affilée ininterrompue (malgré un léger bug dont on peut profiter lorsque c’est possible, vous le verrez bien), vous réalisez un combo. Et si votre combo atteint... disons 50 pas, ben... Un peu frustrant si on était à ça des 50, ça c’est sûr.

Au début les musiques se débloquent plutôt facilement sans qu’on s’en rende compte, mais après ça devient plus difficile et nécessite un peu d’entraînement, quitte à rejouer dix fois une même musique.
Et même si vous avez débloqué toutes les chansons, essayez donc d’obtenir des A ou AA à toutes les musiques ou de dépasser votre combo record, vous aurez peut-être une surprise !
Comme beaucoup de jeux d’arcade, un esprit de type perfectionniste peut très (très) bien prolonger la durée de vie.

Mais là, je fais quoi, maintenant ?


Conclusion

Même si vous n’êtes pas convaincu par ce genre de jeu ou que vous prétendez ne pas être très bon, essayez quand même, et si comme moi vous vous laissez prendre, passez un bon moment (ou pas si votre score chute) ! Sinon tant pis, vous aurez au moins apprécié les gros efforts de programmation et l’originalité (que là, vous aurez un peu plus de mal à rejeter). Enfin, ce jeu est un excellent exemple que RPG Maker ne se limite vraiment pas qu’au RPG et que, malgré les limitations inhérentes à ce genre de logiciel (musiques au format .wav, gameplay simple), il tire brillamment son épingle du jeu.

gag27.PNG

De toute façon, pour ce jeu, il faudra laisser le tapis de danse de côté...


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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 21:45
Cape-Hilaire... le premier jeu sur RM que j'ai testé. J'avais été tellement marqué par le jeu que pour partager ça, j'avais voulu en rédiger un test. Il faut dire que le jeu est justement un peu... spécial, ce qui n'est pas pour déplaire...

Auteur :
Squonk
Année : 2006
Support : RPG Maker XP
Langue : Français


Scénario

Dans Cape-Hilaire, vous incarnez un jeune homme nommé Hylis qui était parti faire une promenade à vélo dans la forêt. Tout allait bien, jusqu’à ce qu’il entende un rire sadique et qu’il tombe de très haut... puis après, paf, plus aucun souvenir de ce qui s’est passé ensuite.
Curieusement, il se réveille, dans sa chambre... mais couvert de poils ! Ne pouvant pas rester comme ça, il lui faut alors trouver un moyen de se débarrasser de cette pilosité super encombrante... alors il va devoir parler à tous les gens qu’il peut rencontrer dans le village de Cape-Hilaire, que ce soit son voisin Carl, Hérald, ou les individus qu’il peut croiser (mais qui feront plus de commentaires sur sa pilosité qu’autre chose...)

L'intro se présente sous forme d’une suite de screens agrémentés de commentaires du héros.

Le scénario est assez développé et donne envie de connaître la fin de l'histoire.
Il présente de l'originalité, d'abord dans la mesure où il s'agit d'un RPG contemporain, et aussi car l'histoire présentée est peu habituelle...
En ce qui concerne les personnages, ils ont chacun leur propre personnalité, bien développée, et cette diversité rend le jeu plus agréable... et plus humoristique !

D'ailleurs, parlons un peu de l'humour, car c'est quand même l'un des principaux intérêts du jeu ; celui-ci se manifeste ici par plusieurs facteurs : personnages, situation, détails... et reste assez drôle (bon ça d'un autre côté ça dépend de votre réceptivité à l'humour de l'auteur  ).
Toujours est-il qu'il ne s'impose pas au détriment du scénario, comme certains jeux dans lesquels l'humour remplace le scénario et la cohérence du jeu. Bref c'est un humour agréable.

Bienvenue chez Jo**... avec un "s" ou deux ?(vous retrouverez cet extrait un peu plus tard dans le dialogue qui sera établi entre ces deux énergumènes...)


Graphismes

Ce qui saute vraiment aux yeux quand on joue pour la première fois à ce jeu, ce sont les graphismes. C'est sûr qu'ils changent tout de même pas mal des sempiternels RTP de RPG Maker XP !
Dans tous les cas, que l'on aime ou pas, on constate que c'est quand même plutôt original. En ce qui concerne leur beauté, c'est à vous de juger, car les goûts et les couleurs ne se discutent pas...
Mais après, il est possible de constater que la perspective est plutôt... étrange, ainsi que quelques maladresses par-ci par-là dans le mapping et la gestion des collisions.

Oui, c'est un peu loufoque, je confirme... d'ailleurs, le décalage de la boîte de dialogue quand un faceset est utilisé n'est pas très beau. Le reste, ça dépend de vos préférences.


Musique

La musique... elle donne bien l’impression de l’endroit où l’on est, de l’ambiance... elle se confond avec le paysage, quoi... que ce soit l’ambiance relaxante du parc, la majesté du jardin floral (dont la musique est extraite du générique du dessin animé "Sherlock Holmes"), l’inquiétude causée par la nuit et aussi le stress des mini-jeux, notamment lorsqu’on envahit une maison...


Gameplay

Le jeu est divisé en deux parties : la première et la deuxième (jusque là, rien de compliqué ).

La première partie consiste à sortir du village de Cape-Hilaire, mais pour ça, il faut vraiment parler à beaucoup de personnes et effectuer des mini-jeux. La première partie regorge de mini-jeux, certains étant nécessaires pour la progression dans le jeu, d’autres juste pour le fun (et surtout de l’argent...), dans des styles pouvant privilégier la stratégie/réflexion pour certains ou l'agilité pour d'autres. Bien lire les dialogues est vraiment important, comme dans tous les RPG... et il vous faudra aussi profiter de quelques paramètres comme le système horaire et l'alternance jour/nuit pour bien progresser (et ne pas vous retrouver en prison... qui n’a rien à voir avec celle du Monopoly, car pour en sortir, il faudra automatiquement payer, sauf la première fois).
 
Un exemple parmi les nombreux mini-jeux qui agrémentent Cape-Hilaire : la quête des pommes de lune (mais comme c'est en pleine nuit, on voit pas grand-chose )

Le système de combat n’est pas accessible dans la première partie, mais ce n’est pas une raison pour négliger vos caractéristiques (agilité, intelligence, faim, vie) qui restent essentielles pour résoudre certaines énigmes ou... survivre. Eh oui, si par exemple vous ne vous nourrissez pas assez, ben...
La deuxième partie comporte elle aussi des mini-jeux et des énigmes, mais elle comporte en plus des combats. Encore une originalité sur ce point : le système RPG est hybride, c'est-à-dire qu'il ressemble plutôt à un A-RPG, mais les combats ne s'effectuent pas en temps réel, à la manière d'un RPG. En fait, une fois touché par un ennemi, on est téléporté sur une map dans laquelle il faut vaincre des ennemis, notamment en lançant des boomerangs plus ou moins fort pour toucher plusieurs fois les ennemis, ou parfois en posant des mines (et en faisant attention à ne pas marcher dessus, hein...). Au début, ça peut paraître difficile, mais on s’y habitue.

Bon, je suis désolé car ce n'est pas très net sur ce screen... forcément, les égouts c'est sombre !


Difficulté

On peut noter que la difficulté peut être personnalisée.
En effet, au début du jeu, il est possible, d'une part, de modifier les caractéristiques du personnage comme on le sent (mais sans trop exagérer, bien sûr), et d'autre part, de choisir un niveau de difficulté qui influe à la fois sur les caractéristiques et l'argent (tickets) possédé au départ.
Après, la difficulté se manifeste par l'intuition (pendant le jeu il est possible de découvrir des indices selon ses caractéristiques) et dans les combats (le système de combat étant un peu difficile à prendre en main au départ) ou certains mini-jeux.


Durée de vie

Et la durée de vie est d'ailleurs intéressante, étant donné la variété des quêtes annexes et mini-jeux sous-jacents. En revanche, ils ne peuvent être le plus souvent faits qu'un nombre limité de fois.
On peut d'ailleurs aussi rejouer pour tenter un niveau de difficulté plus hardcore.
En parlant de ça, il est intéressant de noter l'utilité des codes : en effet, la première fois que vous jouez, vous êtes souvent amenés à parler avec différents personnages, et les discussions peuvent être... longues. Aussi, au lieu de devoir supporter ces dialogues que vous connaîtriez déjà par coeur, vous pouvez utiliser un code pour pouvoir sauter les discussions (on vous le donne après les discussions en question, et il faut le rentrer dans la maison du héros). Astucieux, non ? (même si personnellement, je ne les ai jamais retenus...)
Et pour vous assurer de bien boucler le jeu, n'hésitez pas à fouiner partout pour découvrir des choses intéressantes... ou non .

 
Cette manie de tout détailler... c’est de votre faute, vous fouillez partout !


Conclusion

S'il fallait résumer le jeu en un mot, je dirais sans hésiter : originalité.
Et pour cause, celle-ci est présente sur de nombreux plans, d'ailleurs, presque tous sont concernés : scénario, univers, personnages, humour, graphismes, mini-jeux, systèmes de combat...
Bref, même s'il possède ses petits défauts, on ne rencontre tout de même pas ce genre de jeu tous les jours, ce qui en fait une expérience intéressante et un jeu attachant.
Toutefois, les goûts et les couleurs ne se discutant pas, peut-être que vous n'aimerez pas le jeu justement à cause de son atmosphère propre... néanmoins, on ne reniera pas son originalité.


Annexes

Présentation du jeu
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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 18:00
Désolé pour la blague vaseuse du titre, mais à force de voir écrit TLMVPSP pour abréger "Tout le monde veut prendre sa place" (quelle idée de donner un titre aussi long à cette émission ), j'en avais trop envie. 
Et puis bon, avec ce titre détourné, ça colle mieux à la thématique "Jeux vidéo" du blog, non ? Bon ok je sors... enfin je vais quand même écrire le test avant tout de même, je vais pas en rester à une demi introduction et un calembour idiot.
 

Première approche, le générique
 
Bon, ça a l'air pas trop mal pour le moment, même si je vois pas trop l'intérêt d'une musique avec des airs épiques pour le générique et une police d'un style "palace" snobinard bordé de violet. Enfin, je crois que c'est tout de même l'un des détails auxquels j'accroche, donc bon...

Mais au fait, qu'est-ce qu'il cache comme concept, ce générique ?

On interprète le générique comme une succession de candidats qui tombent, le dernier ayant l'immense privilège de pouvoir avoir une audience avec le roi affronter le champion dans son fauteuil moelleux. Faut dire que c'est scandaleux que ce soit le seul à gagner du fric du jeu et à avoir un siège aussi confortable, donc forcément, tout le monde veut prendre sa place (ah, ça venait de là, le nom de l'émission ?).
Reste à savoir comment les candidats vont s'affronter pour savoir lequel va servir de déjeuner au champion, et accessoirement quelle sera la sauce à laquelle il va être mangé. Je regarde, je vois le champion raconter sa vie, puis les candidats aussi, avec des interventions de Nagui... ah, je vois, c'est celui qui a la meilleure anecdote qui gagne ! Non, c'est pas ça ?  Très étrange pourtant, et surtout dommage, vu tout le temps accordé à leur temps de parole pour raconter leur vie. A tel point que poser deux questions à chaque candidat prend justement moins de temps.
Donc j'en déduis que, malgré les apparences, il s'agit d'un jeu de questions-réponses. Super original. Si "Pyramide" offrait un concept plutôt inédit et "La cible" une manière de jouer différente, ici, le principe est fondé sur un système vu et revu. D'accord, c'est un principe qui a assuré le succès de certains jeux comme "Questions pour un champion", mais bon, comme son nom l'indique, on y trouvait déjà des questions et un champion. Ils ne nous ont quand même pas servi un copier/coller banal pour ce jeu quand même ? 
Mais en fait non, on se rend bien compte que les deux jeux n'ont rien à voir : le jeu de Julien Lepers est plus difficile mais plus enrichissant, vu que la culture générale y est plus large. Ici, elle se résume surtout à des questions de cinéma et de musique (combien de fois entend-on des questions dont l'énoncé consiste simplement en un "Qui chante ça ?" ou "En quelle année ils ont chanté ça ?", et surtout des extraits musicaux interrompus avec un effet sonore grotesque et un geste de l'animateur... élégant pour l'accompagner ? ), bref des thèmes collant bien plus aux goûts de culture générale prédominants actuellement. Heureusement, le reste de la culture n'a pas été oublié, mais même pour des questions avec un niveau pratiquement au ras des pâquerettes, les candidats ne sont pas souvent convaincus.
Donc pour les aider, ils peuvent demander plusieurs propositions de réponse : lorsqu'on pose une question à un candidat, il a le choix entre donner la réponse directement (ce qui lui donne 5 points), avoir quatre possibilités de réponse (3 points) ou seulement deux possibilités (1 point). Donc le candidat dit "duo", "carré" ou "cash" pour soit dire directement la réponse, soit demander au présentateur (si encore il veut les lui donner au lieu de papoter stupidement !  ) plusieurs possibilités de réponse. Ne me demandez pas pourquoi avoir choisi ces noms, j'aurais trouvé "duo", "quatuor", "orchestre" ou "segment", "carré", "cercle" plus logique... 
Et le système de champion est là encore bien différent.


Le champion, tiens, parlons-en...

Alors, en effet, ça n'a ab-so-lu-ment rien à voir avec le système de "Questions pour un champion" où le champion a généralement bien plus de mérite (en revanche je ne parle pas de "Questions pour un super champion" dont le principe se rapproche trop de TLMVPSP... un comble !).
En effet : dans QPUC, le champion est considéré comme un candidat qui a juste une certaine somme d'argent avant de jouer, mais ici, il possède trop d'avantages non négligeables. Alors forcément, tout le monde veut prendre sa place ! (tiens, mais c'était pas le nom de l'émission, ça ? )
Car, pour commencer, le champion ne joue que lors de la finale : en effet, le reste du temps, il reste assis confortablement dans son fauteuil et regarde les autres candidats jouer et se qualifier. Mais ça ne l'empêche pas d'intervenir pendant les premières manches :
- "les qualifs" : six candidats doivent se départager et seulement quatre arrivent à la manche suivante. Mais en cas d'égalité entre les candidats, le champion a le droit de choisir les candidats à égalité qui iront disputer la manche suivante (mais je l'en prie, est-ce qu'au moins il les connait, ces candidats ?  ).
- "la compète" : à la fin de la manche, le champion a quatre questions à attribuer aux quatre candidats. Généralement, ça va, puisqu'il attribue les plus simples aux candidats qui ont un peu de retard dans les scores... et là encore, en cas d'égalité, il peut choisir le candidat "challenger" qui va l'affronter pendant la finale.

La finale ! Trèèèès important pour lui, car elle détermine si non seulement il garde sa place, mais également combien d'argent il va gagner.
Pour commencer, il a le choix entre quatre thèmes : il doit en choisir un pour lui, mais aussi pour... le challenger ! Mais les thèmes choisis sont en général assez prévisibles, et peuvent soit favoriser le champion (à vaincre sans péril...  ) soit lui permettre de gagner de l'argent. En fait, le score du challenger détermine non seulement si le champion reste champion (si le score du champion est supérieur ou égal à celui du challenger, il est sauvé... même en cas d'égalité, oui c'est dégueu je l'admets), mais également combien d'argent il va engranger dans ce cas-là (plus le score du challenger est élevé, plus il gagne...). Donc il a le choix entre limiter les risques ou pas. Mais ce n'est pas très rare de voir le challenger se dépatouiller avec "Les gastéropodes en peinture" ou "La bagatelle dans la culture océanique" pendant que le champion ne se prive pas du thème cinéma/people nettement plus glamour, que le challenger aurait bien voulu.
Mais à supposer que malgré tous ses avantages, il se fasse battre... que se passe-t-il ?
Eh ben, tenez-vous bien, il peut encore rester champion !  Car il peut racheter sa place avec la cagnotte qu'il a engrangé jusque-là, en proposant une somme qu'il offrirait au challenger (en plus de l'argent gagné par son score) pour qu'il garde sa place. Mais comme la corruption c'est mal, le challenger peut refuser (surtout si le champion ne lui propose pas grand-chose), et là, pour le champion... bye bye !  Pourtant, étrangement, il en faut parfois peu aux challengers pour abandonner (on n'est pas à 100 € près quand même...). Mais j'avoue ne pas trop comprendre leur logique, car dans ce jeu, pour avoir une somme conséquente, ce n'est pas comme avec Jean-Pierre Foucault où il suffit de répondre à une dizaine de questions en moins de deux heures pour avoir une somme coquette ; ici, pour avoir des gains consistants, il faut jouer sur la durée. Sinon, inutile d'espérer gagner plus de 3000 € en une journée (à moins de vaincre un champion particulièrement riche, généreux et désireux de rester, mais c'est pas aussi fréquent que ça... les champions qui sont là depuis longtemps savent bien qu'ils ne resteront pas ad vitam eternam).

Mais en revanche, ce n'est pas rare de voir des champions qui cumulent les victoires, ce qui fait qu'on peut encore les voir au bout d'un mois... et là, on se dit que c'est vraiment soulant. Certes, ça entretient le suspense, mais ça lasse beaucoup à la longue.
En revanche, l'inverse existe aussi, et ça arrive également que des champions soient virés le lendemain du jour où ils ont pu le devenir...

Donc c'est là qu'on voit qu'avec trop d'avantages, le jeu entretient un certain suspense, mais favorise les inégalités, peut lasser et engendre moins de mérite de la part du champion.
Le système de QPUC étant beaucoup mieux maîtrisé, celui de TLMVPSP est donc encore loin d'être parfait...


Et le présentateur ?

Ben c'est Nagui, et il n'y en a pas eu d'autre jusque-là. Certes, si pour "Pyramide" et "La cible", les animateurs avaient changé à certains moments, ici, c'est toujours lui (c'est d'ailleurs assez rare qu'un de ses jeux soit repris par quelqu'un d'autre, même si "N'oubliez pas les paroles" avait été repris provisoirement par Sabatier).
Seulement, allez savoir pourquoi, mais il n'y a que dans ce jeu qu'il est vraiment indigeste. En effet, j'avais regardé ses jeux dans le passé, mais je n'en avais pas gardé un mauvais souvenir... alors que là, on dirait qu'il cherche à être le plus lourd possible. Vraiment, je ne comprends pas du tout comment il a pu être élu animateur préféré des Français.  Non pas que les autres soient tous meilleurs, mais là quand même... même Benjamin Castaldi m'insupporte moins (alors que lui, au contraire, est plutôt l'animateur le plus agaçant d'après les sondages).

Venant d'un présentateur qui fait une émission appelée "Taratata", ça n'a alors rien d'étonnant qu'il soit aussi bavard. 
Mais là, c'est vraiment très lourd, car en plus de parler trop, ça lui arrive aussi de parler fort (venant de quelqu'un qui se vante d'avoir deux micros accrochés à son costard, cherchez l'erreur...), et aussi cliché, sur un accent aussi ridicule que désagréable.
En fait, lors de la première manche, la difficulté n'est pas d'avoir une bonne culture générale, mais surtout de ne pas perdre la face face à lui quand on lui raconte une situation embarrassante, d'autant plus que sa tendance à couper la parole à tout bout de champ n'aide pas. Hum, j'ai une impression qu'il faut avoir une légère tendance masochiste pour vouloir participer à un jeu de nos jours. Alors qu'auparavant, on y gagnait plutôt de la gloire, là ça risque d'être l'inverse.
Mais se moquer, ça il en a aussi l'occasion dans la deuxième manche, où les candidats doivent à un moment taper la réponse sur un clavier. Mais comme parfois on n'échappe pas aux fautes de frappe...
Et n'oubliez pas les paroles les phrases fétiches de l'animateur, à commencer par "TOUT LE MONDE VEUT PRENDRE..." bien secondé par le public, tout comme "ZERO PLUS ZERO, LA TETE A..." ou encore "Une question pour VOUS, OUI VOUS QUI ETES...". Bon, heureusement, ça lui arrive aussi de parler moins fort, mais c'est pas pour autant que ce qu'il va dire sera plus...  bon, par exemple, prenons la phrase "Les couples se forment". Il a l'occasion de la dire dès qu'un homme et une femme ont le même score, et qu'un autre homme et une autre femme ont aussi un même score... ou encore "Félicitations, c'est... la mauvaise réponse !". D'accord, il faut bien qu'une émission ait des phrases cultes pour frapper fort, mais là, c'est surtout sur mon système qu'il frappe...
 
En résumé...
 
Scénario
 
Même si les anecdotes des candidats assurent une certaine diversité scénaristique, c'est un comble pour un jeu soi-disant de culture générale qu'elles durent plus longtemps que les questions.
 
Graphismes
 
A peu près le seul point du jeu sur lequel il n'y a pas grand-chose à redire... il en fallait bien un après tout.
 
Bande son
 
Non mais les effets sonores particulièrement stupides pour arrêter les extraits musicaux, on est pas sur la une hein.
 
Jouabilité
 
Un jeu de question-réponse c'est pas une grosse prise de risque. Les règles sont simples, peut-être trop même... heureusement que le fait de pouvoir avoir plusieurs possibilités de réponse sur demande est original, même si pour certains ça rend la tâche bien trop aisée...
 
Durée de vie
 
Ca, en revanche, elle est longue, vu que le jeu date de 2006 et s'est même offert le luxe d'être diffusé le dimanche... et merci au système de champion pour lui assurer une certaine longévité (forcément, c'est une émission qu'on aurait du mal à arrêter sans vexer un champion... ). Mais faudra m'expliquer comment le premier champion du jeu a été sélectionné dans ce cas.  Simple question de logique : comment définir objectivement un champion dans ce jeu ? Le champion, c'est le challenger qui a battu le champion précédent.
Oui, mais voilà : comment définir le champion précédent ? C'est le challenger qui a battu le champion qui l'a précédé...
Et supposons qu'on soit remontés à la préhistoire, il y aurait potentiellement un champion battu à chaque fois... bref, c'est un peu le problème de l'oeuf et de la poule ou de la fabrication des tournevis. Encore un mystère insoluble...



Conclusion

Ben c'est pas génial comme jeu, je trouve. Mais depuis le début, je suppose que vous ne doutiez pas de mon opinion.  Cependant, comme les goûts et les couleurs ne se discutent pas...
Et pourtant, il dure encore et encore, au point même d'influencer d'autres jeux : le jeu concurrent sur TF1 Les douze coups de midi qui s'octroie un système de champion lui aussi (d'ailleurs, je trouve que Crésus dont il est le remake était bien plus intéressant, pour ne pas dire moins... TF1esque, quoi), QPUC propose pour sa part une édition dominicale avec un super champion (qui n'intervient qu'à la fin du jeu comme c'est bizarre), l'édition online de QPUC avec un mode proposant des QCM (ce qui n'a malheureusement pas empêché la contamination du mode de jeu normal, avec des questions encore plus simples et des règles encore plus aux antipodes du jeu d'origine...) et probablement la version 2010 de Fort Boyard (oui, je sais, c'est pas un jeu de question-réponse, mais je soupçonne quand même le jeu d'avoir inspiré le concept d'équipe championne qui n'intervient qu'en deuxième partie...) qui est, d'ailleurs, une saison à oublier à cause de son concept...
 
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Vous comprenez maintenant pourquoi ce blog n'est pas dédié à l'univers de la télévision...
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